Ma reine, Jean-Baptiste Andrea

IMG_20181002_212420_148

Encore un livre si touchant, si adorable et mignon au commencent puis douloureux à l’arrivée. Mon coeur se fendille, puis se brise.

Les mots d’un enfant, sur un coup de tête, qui s’enfuit. Les mots d’un enfant qui quitte l’unique compagnie de ses parents. Shell à la découverte du monde – de la vallée d’en face – et de l’amitié. De l’amour. Les petits bonheurs et les grandes frustrations. Et l’aveuglement de l’amour, et la suprématie de l’amour, et l’amour roi… et… Et merde à la fin, j’étais pas prête ! Embarquée le sourire aux lèvres tenant dans chaque main les deux enfants, je jouais avec Shell et Viviane, je tournais les pages insouciante, sourde au danger. Et mon souffle a manqué.

Emotionnellement, cela m’a rappelé En attendant Bojangles, d’Olivier Bourdeaut, où je me laissais porter par la plume pimpante, pour chuter à la fin. Oui, ça m’agace, de me faire surprendre ainsi, de rester le souffle court, le ventre perforé d’un coup de poing, mais ce sont toujours de si beaux romans, emplis de vie, jusqu’aux derniers souffles. Alors, je réitère toujours l’aventure, parce que finalement, une fois remise, mes souvenirs sont heureux.

« Elle a réfléchi, et j’ai souri parce que ses yeux avaient dit oui avant ses lèvres. » p.98

Je suis tellement fan du format carré des éditions L’iconoclaste ! Pas vous ?

J’adore / Très bon / Bon / Livre de plage / Moyen / J’ai du mal…

Tulip’s Song :

Dope Lemon – Marinade

 

 

5 réflexions sur “Ma reine, Jean-Baptiste Andrea